samedi 27 septembre 2008

miettes III

miettes d'automne

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Il y a du temps pour l'huile et du temps pour l'aquarelle, dans la vie d'un peintre.

L'aigle, tout grandiose, si différent du corbeau, et pourtant aussi porteur de nouvelles.

Je ne suis pas un hibou, vous n'avez qu'à éteindre la lumière. Si on pouvait ne pas être un hibou !

La chose fut réduite en miettes. Même un moineau pouvait l'avaler.

Se frotter à une relique, et guérir du cancer et de l'impuissance, voilà ce qui nous manque.

Des nationalistes qui achètent les anarchistes pour défiler au pas, voilà la ruse de la Catalogne, et du Québec.

Revoilà l'analphabète. Il se programme pour être un classique.

On nous découvre l'idéologie de la tragédie athénienne. Elle aurait adapté à volonté les croyances ataviques. Encore elle aurait faussé, disent les évéméristes de notre temps, et mis sans dessous-dessus des pratiques et des biographies de tradition orale. Nous avons besoin du sacrifice de l'oral à l'écrit pour pouvoir dormir.

Peut-on avoir société sans spectacle ? Les larves de termite se donnent des coudes quand l'une d'entre elles monte d'étage. Le prestige du dormeur est son insouciance.

Les larves de termite savent ce que c'est qu'un gratte-ciel. Aucun infantilisme, ça vient après, dans leur rapport à la reine et à ses soldats.

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