lundi 6 octobre 2008

miettes XI

miettes d'automne II

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C'est Led Zeppelin ? Non, Marianne Faithfull. Pour toi, tout est équivalent. Ce qui est fascinant (et stimulant au plus haut degré de l'aphrodisiaque) c'est le clivage entre les sexes dans le couple d'artistes.

L'ordre du son, voici la différence entre classique et jazz.

Croire tout ce qu'on lit sur la toile, comme croire aux nouvelles sentimentales ou à la télévision, fait partie de notre inconscience, de l'illusion qui pèse sur le réel. Par exemple la simplification qui consiste à dire que les bibliophiles sont d'extrême-droite.

Je suis sûr que le musicien suit la partition du discours du président.

Ce qui se prépare c'est des nouveaux Berlioz et Rameau, sans chaîne de musique ni ipod, entourés d'écriture, et d'un violon ou d'une guitare. Camembert en fin de semaine, et les mardis de la mi-mois des huîtres.

Quelle serait la différence entre celles qui aiment le clavecin et celles qui le détestent ?

Fumer à la fenêtre et prendre un rhume, dangers du tabac.

L'idée de mini roman je l'ai tirée d'un poète, mais je ne peux pas vous dire le nom, parce que je ne m'en souviens pas. J'ai ses deux livres dans ma chambre en Espagne.

Il peut être salutaire, de ne pas avoir d'internet, se dit-il.

Cher ami, mon oeuvre est toujours humide. Voudrais-je lui coller une étiquette, ça n'accrocherait pas.

Le style devient de la pose quand le photographe arrive.

Le présent historique sur la toile n'est pas de rigueur. Surtout si on raconte ce qui s'est passé, les temps ont une fonction renouvelée, qui tisse des liens toujours quelque peu causals. Si un ami me raconte en octobre dans un mail ses vacances d'été, ou pire, sa fin d'année scolaire, au présent historique, je risque de le prendre pour un allumé.

À présent je vais me remettre à lire Cervantes et démontrer que Garcilaso opère un agencement semblable à celui de Sacher-Masoch.

Les relectures de Cervantes tout au long de la vie constituent le quotidien mental de l'Espagnol, c'est inévitable d'abhorrer celui-là quand on veut faire la critique de celui-ci. On parle de l'objet-quotidien-Cervantes.

Certains noms ne résistent pas à la dialectique, les porter c'est forcer votre public à se boucher les oreilles.

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