mercredi 25 août 2010

miettes qui n'obtempèrent pas

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(miettes qui n'obtempèrent pas)

Se mettre à peindre comme Rembrandt serait faire de l'art contemporain. Etre moderne suppose d'être unique, mais avec une touche de ceci et de cela, tandis que ce que demande le marché c'est le plagiat.

J'ai des amis qui sont de la dynamite, quand je les mélange.

Même moi je défèque des cartouches de dynamite, pour le 14 juillet. Et pour le jour des femmes travailleuses.

Rapport international sur coprophilie et non-violence, déjà vieillot pour les stars et les tzars de la diplomatie.

Quand l'influence coule et se distille comme une petite pluie et me trempe jusqu'aux os.

L'artiste fait tantôt des enfants, tantôt des golems. Le mécanisme est le même, apprenez à vous en servir (à volonté).

Je te fais rire, mais tu protestes des chatouilles, l'amour impossible de la littérature.

Mon seul digestif étaient les anchois et le café crème.

Le stress de Salvador Dali... vous voyez ce que c'est ?

On n'est pas chez un génie, j'aimerais mettre, plutôt que Chien Méchant.

Le propriétaire, notion idéologique secrète.

Explorer l'anus politique d'une belle étrangère, à plein le visage, voilà ma notion d'image.

La protectrice d'Ulyse, cette déesse maline et sodomitique, cette régression de l'être qu'est le sens pratique, a inspiré Nausicaa pour venir l'aider à mieux errer. Nausicaa, princesse la plus mystérieuse des femmes de ce vieux roman.

Au musée de la magie, rue Saint Paul, je demande une reine.

Boddhidharma humoristique de l'oubli, le réel est ce qui reste de l'art.

Miller mieux que Bukowsky, il faut faire tenir ça.

L'abruti qui lisait Amerika de Kafka c'était moi.

La diseuse qui me parla de moi est mon seul souvenir de cette époque.

Le diseur à la diseuse est la dysenterie au désintéressement.

Rire ou fou rire, il faut choisir pour ne pas être fou.

Les étoiles mortes, on a toujours le temps d'y regarder. Elles sont les nombrils du ciel que la ville assombrit.

Les fessées qu'on mérite à la source de jouvence.

Shit, my love. After all... Si j'ai déjà de l'accent en français...

Ne me faites pas un sondage quand je viens de dîner. Je peux dire n'importe quoi.

Un oeuf porté par une vieille pour la malade galante. Le rêve est aux jeunes, et il faut leur dire.

La crise, ça s'appelle comme-ça le déficit ? Alcool qui refroidit l'âme et qui aide à passer d'un temps à un temps. Je ne suis jamais prêt, et je demande au soleil de tenir encore en septembre.

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