jeudi 14 octobre 2010

miettes durcies parlant aux escarpins


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Je n'ai que ça, les raclures des planètes pour un ciel sans fixité, un atelier sans papier ni pinceaux.

Que suis-je sans rien à fumer ? Un poids de conscience futile.

Peux-je dire que j'ai une faim canine d'ivresse ?

Vénus est l'écume d'un ciel castré.

Vous voyez, mademoiselle, à quels extrêmes j'arrive ? Je trahis votre nom pour parler à la Lune. Je passe à côté, je fais du bruit, je suis ivre d'eau fertile, de froid dans les poumons, de votre silence.

En toute intimité, comme des vieux, on s'ignore passionnément.

Si je meurs, je n'aurai pas connu la Chine, du moins ce soir.

Tout va bien, ma pigeonne, ma colombe, vole et dis-le à mon père du ciel, dont tu es consubstantielle.

L'on n'arrose pas avec de la vodka les géraniums, mais l'on touche la Bible avec un peu de salive. Tout est erreur et désespoir, dans le monde des objets.

La voix des ménades me fait frémir... pire que ça, me paralyse.

Bon, d'accord, vous me crucifiez... mais alors je touche l'invalidité, disait-il.

Elle sait, ça cesse, elle sait, je ne sais pas si elle sait.

Cette nocturne peinture du fou : Tasso avec sa folie a passé la relève aux étrangers comme Rubens et après l'exception du Titien a achevé le peintre italien. Du côté du Titien c'est comme s'il s'était dit : Puisque Florence ne veut pas de ma peinture, finie l'Italie, en avant, Rubens.

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