vendredi 5 novembre 2010

miettes "joute du Ritz"


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Les joutes auront lieu entre l'hypocrisie et l'injustice, de manière qu'on sache s'il est meilleur le beau fade du bureaucrate ou le beau moisi et cruel du noble. Le poète se voit traversé par les sons des leçons, à juste titre se voit à peine trembler, sans que sur son livre il y ait trace du solfège de la chose.

Des bateaux de peaux rouges débarquaient sur une Europe gothique. Les chalands comme moi allaient applaudir la descente des squaws et de l'impératrice des aztèques. Cela aurait été la vraie Renaissance.

Ces gens qui passent me donner leur sang disparaîtront avec les siècles qui passent.

La Cabale, la Cabale, combien ne se sont perdus dans la rue en chantant une langue morte. Combien je ne réalise ma mort dans la lecture. Cabaliste ou cavalier je ne fais qu'écouter plein de choses que je ne comprendrai jamais.

La sorcière ne se soucie pas si ce qu'elle mange est mort ou vivant.

Abandonnez-vous au hasard, ne suivez aucune impulsion. A la porte de la prêtresse mettez-vous à genoux, même si vous êtes là par accident. C'est le chiffre ou arcane II du tarot de Marseille. Je ferai de même à mon tour. Une grande époque commence.

L'impératrice avait la branlette irritable, sur son corps ou territoire impérial, le pointillé rougeâtre des vierges exécutées et les amazones tortionnaires.

Maudite jeunette qui encore se masturbe fort.

La Cabale, la Cabale, elle s'affiche pour moi dans les pissotières étoilées de mes rêves, dans le glacier de mes catastrophes et dans le fond trouble et vineux de tes larmes et de ta beauté suicidaire.

Ils me l'ont dit d'un côté, les anges d'Orient, à présent les filles occidentales le répètent à l'unisson. Apprend la chanson, Manuel, un centime était ta fortune et à présent tu dois le payer.

La démocratie ésotérique fut inventée en même temps que le paratonnerre.

Le sdf qui pourrit à côté du supermarché a vomi sur son sac de couchage, c'est ça l'autopsie de la France.

Des gens très sérieux viendront un jour faire pilonner mes livres. Mais je te fais un sourire, pour l'instant.

Ses cheveux enveloppent le visage comme des feuilles de shiso, un je ne sais quoi du Japon qui me donne le Satori.

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