samedi 6 août 2011

Sur Dante XII'' (le dantesque)





Cherchons plus sur Dracula et le dantesque chez un italien et un français de la même période et les mêmes fourmillements révolutionnaires, tous deux des agités qui sont tombés en disgrâce avec l'avènement du dictateur Napoleon Bonaparte. Dilatant le moment d'un effort qui fasse chapitre, je me contenterai d'émietter des idées sur le baiser et sur le roman ou l'oeuvre littéraire, si je peux, me fiant à la fortune. C'était Sade et Ugo Foscolo.

Mais avec la boussole orienté vers l'envie de fournir des bribes de traduction propre de la Gerusalemme liberata de Torquato Tasso, d'autres détours se posent. Le sujet aurait dû rester la peinture. Botticelli au dessus de tout. Le Printemps, la Naissance de Vénus. Mais d'autres italiens qu'on voit dans l'annexe premier (Piero di Cosimo, Raphaël). Une certaine fixation pour Guido Reni, un besoin de comparer Florence à Venise (pour le Titien, oui, mais aussi Tintoretto).

C'est alors que je n'arrive pas à me pencher sur Tasso, dont je possède la première traduction espagnole du Aminta, par Jauregui, l'ami de Luis de Gongora, qui était peintre et avait peint une Salomé ou une Judith, qui avaient fait scandale et merveille, et à qui l'on doit des illustrations de l'Apocalypse, ni sur Foscolo, ni sur Sade. Ni d'ailleurs sur les lectures temptatrices qui m'attirent et m'éludent : Il Piacere, de Gabrielle d'Annunzio, Le don juan de mozart, de Pierre Jean Jouve, ainsi que son Hécate et sa traduction des sonnets de Shakespeare, le Dirk Raspe de Drieu de la Rochelle, Nerval, qui peut mener où l'on rêve d'aller, L'oblat de Huysmans, les trois volumes bilingues des Métamorphoses d'Ovide, Ruysbroeck, Cornelio Agrippa (deux livres), et puis de la littérature moderne : deux Matzneff, les Morceaux choisis de Nabe, trois livres de Catherine Clément, On the Road (the original scroll) de Jack Kerouak, Naked Lunch (l'édition Flamingo) de William Burroughs, Bread and Water, d'Eileen Myles, le Don Quixote de Kathy Acker.

En même temps je voulais traduire de la poésie espagnole de gens qui me sont proches ou que je découvre : Tesa Arranz (la fille qui faisait les "maracas" avec Los Zombis (célèbres pour leur single Groenlandia), Isabel Escudero (la compagne du philosophe Agustin Garcia Calvo) et dont j'avais jadis aimé Coser y Cantar) qui m'a offert deux chefs d'oeuvre, les livres Fiat Umbra et Nunca se sabe, et puis Domus Aurea de Narzeo Antino, que je connais depuis que mon papa allait à la fac et que j'appelais "le petit oncle". Un misanthrope et un précieux qui n'a pas d'égal dans la pureté de génie.

Dans mes voyages en métro, j'avais presque de paragraphes entiers qui venaient, prêts à s'enchaîner autour des idées "vraiment en rapport à Dante". Mais ce soir, je ne peux pas dormir mais... je préfère écrire à faire face à cet océan d'idées et de lettres et lire.

(cliquez ici pour le détour XII' sur Dadoun)


(cliquez ici pour l'annexe premier, enluminures à la craie)


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